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DDM / Le Stade passe enfin en mode Challenger

Annulée coup sur coup ces deux dernières années en raison du contexte sanitaire, la 1re édition aura lieu sur terre battue extérieure avec des sessions de nuit.

Cette fois, sauf catastrophe, ça devrait être la bonne ! Après deux éditions sur le circuit ITF (2018 et 2019, cette dernière version avait d’ailleurs été remportée par Benjamin Bonzi contre Hugo Gaston), les courts des Sept-Deniers vont enfin connaître le mode Challenger (2e division du circuit pro).

« En 2020, avec la crise sanitaire, l’ATP avait pris la décision d’annuler la 1re édition de notre Challenger. Puis, l’année suivante, toujours avec ce contexte délicat, nous avions choisi de ne pas l’organiser. Pour ce cru 2022, initialement, c’est la deuxième semaine de juillet qui nous avait été proposée », rappelle Marc Tiersonnier, président du Stade Toulousain Tennis Club. Prévu finalement du 28 août au 4 septembre, sur terre battue extérieure (prize-money de 46 600 euros + hébergement), le tournoi a pour partenaire principal la mairie de Toulouse. « L’événement s’appelle justement Open de Toulouse. Cela nous tenait à cœur de mettre en avant l’appartenance à cette belle Ville rose. C’est une épreuve internationale, mais avec un ancrage régional. Quant aux dates, nous sommes satisfaits. Elles tombent juste avant la rentrée scolaire. Donc, en principe, on devrait attirer pas mal de monde. Et sur le plan de la météo, on devrait, en théorie, éviter les mauvaises conditions », développe Marc Tiersonnier.

En même temps que la première semaine de l’US Open

En attendant de connaître la liste des participants, le président du STTC aimerait forcément que Benjamin Bonzi et Hugo Gaston, licenciés au Stade, puissent figurer dans le tableau principal. « Mais notre tournoi aura lieu pendant la première semaine de l’US Open. Du coup, on espère bien évidemment que Benjamin et Hugo seront toujours en lice à New York », précise le dirigeant. En tout cas, comme le Grand Chelem américain, le tournoi du Stade aura des sessions de nuit. « On a profité du confinement pour réaliser plusieurs travaux, Les trois courts extérieurs en terre battue, qui serviront pour notre épreuve (il y aura aussi deux terrains extérieurs pour les entraînements, NDLR), ont été refaits pour respecter le cahier des charges de l’ATP. Et ils sont tous éclairés. Les vestiaires ont également été refaits », détaille Marc Tiersonnier.

1 300 licenciés

Au-delà de cet événement international, tous les voyants sont au vert pour le STTC. « Actuellement, nous comptons 1 300 licenciés. Nous n’avions jamais atteint un tel niveau. Concernant le padel, avec là aussi des terrains neufs, la fréquentation ne faiblit pas. Le club est ouvert 362 jours par an. On essaie de répondre au mieux aux attentes de nos pratiquants. Sans oublier la brasserie, que nous avons rachetée à 90 % (le Stade Toulousain rugby détient les 10 % restants, NDLR), qui tourne très bien », conclut Marc Tiersonnier, en poste depuis fin 2016. Pourvu que ça dure.

    
Charles-Henri Oriol